#metsdurespectdanstonbac
Vous avez sans doute vu et entendu cette vidéo pour le compte de la ville de Laval et de Tricentris. Nous aussi, et nous l’aimons beaucoup. C’est pourquoi nous avons appelé Manuel Ferrarini, directeur de création de l’agence de publicité Tam-Tam\TBWA de Montréal. C’est son équipe, dont l’agence a pour client la ville de Laval, qui a eu l’idée de parler rap à la population.
Via Prévention
Quel était le mandat confié à l’équipe de création de votre agence?
Manuel Ferrarini
Pour beaucoup de gens, les étapes du recyclage, une fois le bac placé devant chez soi, ne sont pas connues. Le bac est trop souvent contaminé et nuit aux conditions de travail du personnel des centres de tri. L’objectif était d’inciter les citoyens à recycler mieux.
V.P.
Pourquoi le choix d’un groupe de rap québécois pour passer le message?
M.F.
Nous voulions sensibiliser et changer les comportements en mettant de l’avant les gens qui travaillent dans les centres de tri et non le contenu du bac lui-même. Nous voulions éviter un message moralisateur. Àlaclair ensemble utilise un ton coloré avec beaucoup d’humour, ce qui collait parfaitement à notre approche. Nous étions bien contents qu’ils acceptent notre idée.
V.P.
aime votre concept car il propose une vision agréable de la sensibilisation dans le but de changer des comportements. Que pensez-vous de marier plaisir et prévention?
M.F.
L’époque de la communication moralisatrice est morte, le message ne passe plus. Il ne faut plus taper sur la tête des gens, il faut varier, il faut surprendre en faisant ressortir le bon côté des choses. Celui qui se fait dire qu’il faut mettre son casque est tanné de l’entendre et celui qui lui dit est tanné de répéter. Il faut trouver une autre formule qui va savoir surprendre, d’une manière plaisante et positive.
L’époque de la communication moralisatrice est morte, le message ne passe plus. Il ne faut plus taper sur la tête des gens, il faut varier, il faut surprendre en faisant ressortir le bon côté des choses.